EROS & THANATOS
This well known paint of Francisco Goya express so greatly
what I want to confess about Passion ...
Wierd, attractive, bewitching, love is passion, sex and emulation ...
Woman's a fly, man a spider... Charm, possession, that's what interesting.
Crys, squeals of animals, rattles of pain or pleasure. Saraband of feelings
and emotions, Eros and Thanatos dancing ...
Love or passion ? Sexual power is the most creative, the most exciting and
dangerous.
Tenderness, violence, sensations are mixing up in a terrible silence of skin.
I always made confusion beetween love
and passion, always thought that love was kind of erotic game, toxic play
that leads to brain intoxication.
Who gives us words to stutter in the loneliness of carnal desire ?
Sensuality, Dreams, Intoxication... Memory, Insolence, Unforgettable... Instinct, Emulation, Depth... I still remember. |
This an old poem that
I wrote when I was 18. I still feel the same ...
"Tu es mon sourire, ma main, mes lèvres,
Tu es toi,
Et pour toi, je suis moi.
Je marche avec toi dans la lumineuse beauté du monde,
Nos pas lents et enlacés,
Nos pas lents et ennivrés,
Nos talents, et partagés.
Nos pas qui éclairent le béton.
O béton chéri ! Tout s'emmêle en toi, Toi, Toi.
Qu'une larme coule de ma joue, de ma joie, de magie ... Elle est si douce
!
Et dans le désert de nos corps, encore, à corps,
Elle vit. L'accord."
©Martine.org
Détends-toi, mon coeur.
La nuit pense à panser tes blessures.
Gaze de velours, l'espoir vieille, vieille lanterne.
Insolents duos, que faites-vous donc que je n'ai pas appris ?
Qui êtes-vous donc qui marchez à deux avec le soleil pour ombre
?
©Martine.org
Gustave Doré
drew this painting in the XIX century.
The Red Ridding Hood and the wolf. Nothing has changed ... (Tears of fear).
Why Napoleon ... ?
When I'm sad, I read this poem of Stéphane
Mallarmé ... "BRISE MARINE" ...
And I realise that, like and before me, few felt this terrible desire to
leave ...
Leave ? Where ? Run away, escape from ourselves.
La chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres.
Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux!
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
Ô nuits! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai! Steamer balançant ta mâture,
Lève l'ancre pour une exotique nature!
Now, a poem that I wrote (06/03/00) :
ET SI LE ROI....
(Comment veux-tu que je reconnaisse ma droite de ma gauche dans cette obscurité
?)
Et si la couleur du diamant était sombre tel le jais,
Si les gémissements de ta chair étaient silencieux et féroces
Si les moiteurs de ton front n'avaient d'autres angoisses que ce lait
Qui s'écoule de ton ventre fort et précoce.
Si le Roi, David ...
Sobre, et les Banshees se sont tôt penchées sur ton berceau
Confiant, elles ont baisé cette couronne, guérisseuse, de
gui,
Souverain, mais souviens-t'en : "Lorelei, l'ondine, veille sur les
flots"
Et se fracassent sur les écueils les marins aux sens étourdis.
Si le Roi, David ...
La louve et le lion ont de la Force absorbé la Sagesse,
Et l'instinct n'est qu'un nombril du monde, vaste et béante fosse,
Dans laquelle s'affligent et se tourmentent les héros de l'ivresse,
Le loup bleu céleste, devenu solaire, ne craint aucune crosse.
Si le Roi, David ...
Première et sensuelle perfection, c'est là, sur des eaux stagnantes
et troubles,
Que le lotus de ta peau a éclos, in illo tempore. Mais du profane
au sacré,
De la Méditerranée à l'Inde ou à la Chine, n'oublie
pas, noble et double,
De provoquer ce geste où se mêlent délectation et magie
de la pureté.
Si le Roi, David ...
Oui, si le Roi n'était qu'homme ...
"S'il n'était comme ... cela, il ne serait pas Roi, David".
©Martine.org
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